Naëril le dragon

2. prosinec 2012 | 17.50 |
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Naëril le dragon

Na naší matfyzácké francouzštině existuje velice příjemná zápočtová povinnost, a to napsat pohádku. A jelikož se Jean Jacques tvářil velice zoufale, když si minule přečetl mé trochu depresivnější dílko, rozhodla jsem se napsat něco optimistického.


Naëril dormait et de temps en temps il renifla. Récemment il avait de bizarres rêves, chaque nuit il volait dans des pays mystérieux et inconnus. Chaque nuit il rencontra un vieil homme qui lui dit de chercher un ravin profond et de découvrir le trésor caché. La première fois c'était amusant, mais après deux mois de répétition le rêve commença à être dérangeant.

Et Naëril détestait les choses dérangeantes ! C'était un jeune dragon magnifique avec des écailles luisantes (zářivé šupiny) et des yeux intelligents. Dans les rayons de soleil il brillait de rouge charmant et tout le monde pouvait admirer les réflexions magiques. Jusqu'à ce moment-là, personne n'osa le déranger. Il essaya d'ignorer ses rêves, mais sans succès, ils étaient encore plus importuns (neodbytné). Alors, après quelques jours de réfléchir, il se mit en route. Il volait plusieurs jours, la terre était minuscule sous lui et il profitait de la vue de petit villages qui bordaient des rivières étroites. Le vent caressait agréablement son corps et les rayons de soleil s'appuyaient doucement sur ses ailes. Soudainement une rafale (poryv větru) violente l'heurta et il dut atterrir.

Dračí oko

deviantart.com

Il croisa ses ailes et regarda autour de lui. La forêt lui semblait familière. Il alla prudemment entre des arbres et après quelques pas il rencontra le vieil homme de ses rêves. Le bonhomme l'attendait évidemment. Il se leva et tourna vers lui avec un sourire. Il était vieil, mais c'étaient seulement ses yeux omniscient (vševědoucí) qui révélaient son âge. Le vent jouait avec ses cheveux d'argent et son vert manteau long. De longues mèches de ses cheveux tombaient sur ses épaules et flottaient de nouveau.

« Et finalement tu es venu, mon cher Naëril ! »

Naëril baissa la tête un peu et le salua.

« Je te salue, homme sage. Je viens car un rêve ne me laisse pas en paix. »

« Je sais de tes songes, dragon puissant. Je t'attends pour plusieurs jours. Le ravin que tu cherches est au milieu de la forêt. Là tu dois y plonger même si l'air dans le ravin est sombre comme les pires cauchemars. »

« Merci beau... » Commença le dragon, mais l'homme était déjà parti. Naëril secoua la tête et continua vers le cœur de la forêt. Au bout d'une heure il finalement trouva le ravin dont le vieil magicien parla. Même s'il ne connaissait ni peur ni anxiété, il fût capturé par l'obscurité infini. Il respira profondément et il se plongea dans le noir.

La nuit l'absorba immédiatement. Quand il essaya de voir son environnement, il ne vis que le rien absolu. Il se sentit tomber, alors il déploya ses ailes. Soudainement une lumière vive frappa ses yeux et le noir se retira. Il sentit le vent le plus fin, la brise qu'aucun être vivant jamais senti. Le bonheur et la liberté l'inonda. Finalement il trouva son trésor. Et pour toujours lui et le vent seraient un...

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